CHRONIQUE – Le regard critique des économistes sera salutaire durant la campagne.
Doublement du salaire des enseignants (Anne Hidalgo 2022), taxation de 75 % des revenus annuels supérieurs au million d’euros (François Hollande 2012), suppression de la taxe d’habitation pour quatre Français sur cinq (Emmanuel Macron 2017)… Les campagnes présidentielles sont désormais dominées par ce genre de mesures épicées et démagos en diable qui risquent fort de redoubler d’intensité à l’approche de l’élection d’avril 2022.
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Loin d’être anecdotiques, celles-ci jouent un rôle décisif auprès de l’électorat. François Hollande avait su ainsi mobiliser «le peuple de gauche» autour d’une promesse «de justice fiscale» selon la vox populi. Elle rapporta hélas des clopinettes (400 millions d’euros sur deux ans) avant d’être retirée en 2015, non sans avoir fait des dégâts durables auprès des investisseurs étrangers.
Quant à Emmanuel Macron, sa générosité sur la taxe d’habitation qui ratissait large édulcora son image de techno arrogant le temps de l’élection. Il s’agissait aussi de contrebalancer
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