Un attentat islamiste perpétré par un terroriste solitaire mu par un enchevêtrement de motifs idéologiques et intimes… Voilà deux ans, ce 3 octobre 2019, l’attentat de la préfecture de police de Paris (quatre policiers tués et une cinquième blessée grièvement) inaugurait tragiquement une série de huit attentats qui, de Villejuif en janvier 2020 à Rambouillet en avril 2021, ont été perpétrés par des individus aux profils semblables à celui de Mickaël Harpon.
Commémoré ce mercredi en présence du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, cet attentat prend bien sûr une dimension particulière de par sa nature, une attaque au cœur de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP). Et parce que, sur le plan judiciaire, l’enquête, qui, pour l’heure n’a pas identifié de complices au terroriste tué après les faits, pourrait s’achever par un non-lieu. Ce qui ne changerait rien à la qualification terroriste des faits.
«Une préoccupation religieuse importante»
Une plongée dans l’enquête permet de noter deux points essentiels.
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