TRIBUNE – Les éoliennes détruisent les derniers horizons encore intacts et menacent notre âme elle-même, s’émeut l’écrivain dans un texte magnifique.
Fort de sa connaissance des lieux et des paysages où les Français se sont battus pendant la Première Guerre mondiale, l’écrivain a notamment publié «La Tranchée de Calonne» (La Table Ronde, 2007, prix Erckmann-Chatrian), «Pour Genevoix» (La Table Ronde, 2011), «La Grande Guerre vue du ciel» (Perrin, 2014) et «Visages de Verdun» (Perrin, 2016). Il publie «Les bourgeois de Calais» (La Table Ronde, 208 p. 20€).
«Je commence par le ciel», disait Alfred Sisley à propos de la composition de ses tableaux. Rodin aurait pu le dire aussi, qui avait installé le plâtre de ses Bourgeois de Calais à cinq mètres de hauteur, sur une plateforme élevée dans le parc de sa propriété de Meudon. Il voulait montrer que les formes humaines modelées par ses mains n’exprimaient bien leur puissante harmonie, la chorégraphie de leurs silhouettes que sur le fond mouvant de l’azur et des nuages.
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