CHRONIQUE – La France n’est plus divisée en deux blocs, la droite et la gauche, mais en six courants.
Sans une telle union, la France sera tout simplement ingouvernable. On me dira que c’est ce qu’a voulu faire Emmanuel Macron dans un gouvernement qui va de Le Drian à Le Maire. C’est confondre débauchage et union nationale: que tel ou tel accepte de quitter son parti d’origine contre un plat de lentilles ne change rien, rigoureusement rien, au fait que les grands courants politiques restent en dehors du pouvoir, leur animosité à l’égard des «traîtres» ne préparant rien qui ressemble à une harmonieuse union. Du reste, si Emmanuel Macron avait si peu que ce soit réussi à la mettre en œuvre avec son désormais célèbre «en même temps», la France ne serait pas fracturée comme jamais après quatre ans de règne jupitérien. Analysons donc calmement la situation.
À l’heure où j’écris, avec notre président à 24 % des intentions de vote, Le Pen à 16 %, Zemmour à 15 %, Bertrand à 14 %, et les autres se partageant les miettes, le ticket d’entrée au deuxième tour se situe autour des 15 %. L’extrême droite
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 78% à découvrir.
La liberté c’est aussi d’aller à la fin d’un débat.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous