CHRONIQUE – Il aura fallu un quinquennat pour sortir de l’ambiguïté.
C’est un peu comme pour la réforme des retraites: il ne s’agit plus de savoir si, mais quand et comment. Emmanuel Macron prendra prochainement position en faveur du nucléaire. Un mouvement qui devrait s’opérer en deux temps. Le 12 octobre, le chef de l’État présentera son plan d’investissement «France 2030», qui doit consacrer plusieurs dizaines de milliards d’euros à la montée en puissance de nouvelles chaînes de valeur industrielles dans des technologies de rupture. Dans ce cadre, une enveloppe sera dédiée au développement de petits réacteurs (SMR) que la France n’a pas encore en catalogue. Son volontarisme sera jugé à l’aune d’une décision, celle qui fera la différence entre le travail sur papier et le démarrage d’un projet industriel: programmer ou non la construction d’un premier démonstrateur en France.
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Dans un deuxième temps, le président de la République doit se prononcer sur la construction d’un nouveau parc d’EPR destiné à prendre le relais des centrales existantes. Passer de la
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