ENTRETIEN – Selon la journaliste Céline Revel-Dumas, qui publie GPA, le grand bluff (Éditions du Cerf), la GPA porte atteinte aux droits de l’enfant et constitue une menace pour le corps des femmes.
LE FIGARO. – Dans votre enquête GPA, le grand bluff, vous expliquez que le débat autour de la GPA n’est pas un «petit débat» qui ne concernerait qu’une «minorité». En quoi ce débat
vous paraît-il fondamental?
Céline REVEL-DUMAS. – Il règne en France une grande confusion autour de la question de la GPA. Elle est souvent assimilée, à tort, à la défense des intérêts des couples homosexuels. Le débat a ainsi été préempté dans une large mesure par une gauche ultra-libérale qui a fait de la «liberté de procréer» et du «droit à fonder une famille» une conquête sociale pour une minorité considérée comme lésée du fait de l’orientation sexuelle des individus qui la composent.
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Or, les couples homosexuels, s’ils sont de plus en plus nombreux, ne sont qu’une part des couples et des célibataires désireux de recourir à cette pratique. Ce qui est en jeu dans la GPA dépasse de loin les droits et le respect dû à chacun, quelle que soit son orientation sexuelle. La gestation pour autrui entame les droits de
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La liberté c’est aussi d’aller à la fin d’un débat.
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